Actualités

Achats via écochèques : du nouveau !

La liste des achats possibles via écochèques vient d’être revue par le Conseil National du Travail (CNT). Apparaissent sur la liste les meubles, livres et vêtements de seconde main, ainsi que les infrastructures touristiques bénéficiant du label « Clef verte » et les voitures ou vélos partagés. Au niveau de l’aménagement des jardins ou terrasses, on note l’apparition des dalles de gazon et les dalles perméables (achat et placement).

Par ailleurs, les possibilités d’achat d’électroménager ont été simplifiées : désormais, le repère d’achat devient l’étiquette énergétique. Les hottes, fours, aspirateurs rejoignent ainsi les lave-linge et séchoirs. A noter aussi l’apparition des machines à soda et leurs accessoires.

De plus, les chaudières et vitrages à haut rendement, ainsi que les robinets thermostatiques, les évaluations énergétiques, et les dispositifs à énergie renouvelable comme les panneaux et chauffe-eaux solaires, les pompes à chaleur, rejoignent la liste.

Ces nouveaux achats seront possibles à partir du 1er juin.

Rappelons que 1.450 million de salariés reçoivent chaque année des éco-chèques pour un montant de 200 millions d’euros. Actuellement, 10 200 commerces acceptent les éco-chèques et 80 000 entreprises en accordent à leur personnel.

Titres-repas : Le débat a déjà été tranché par le parlement et les partenaires sociaux

Il y a quelques mois, une proposition de loi similaire visant à supprimer les titres-repas a été rejetée, après examen au Parlement, en Commission des Affaires Economiques et Finances. Cette décision s’appuyait sur plusieurs études économiques, ainsi que sur les avis du Conseil supérieur des Indépendants et des PME (CSIPME) et du Conseil National du Travail (CNT). Par ailleurs, le CNT, le CISPME et le Conseil de la Consommation se sont prononcés pour une généralisation du titre-repas électronique, et un arrêté royal a été promulgué le 29 juin 2014 fixant la conversion à 100% au 1er octobre.

Vers 100% de titres-repas électroniques

L’arrêté royal de ce 24 juillet 2014 prévoit l’arrêt des titres-repas papier au 30 septembre 2015, seuls les titres-repas électroniques pouvant être émis à partir du 1er octobre 2015. Ceci fera de la Belgique le 1er pays européen à migrer totalement vers le format électronique et à bénéficier ainsi des simplifications administratives et des gains économiques associés à cette solution.
Aujourd’hui, les titres-repas électroniques représentent plus de 50% des titres en circulation; 22.500 entreprises sont déjà passées au titre-repas électronique et plus de 13.000 commerçants les acceptent. Les émetteurs ont prévu un accompagnement des entreprises et des commerçants vers le 100% électronique.

Les titres-repas ? Encore !

La proposition de loi visant à remplacer les chèques-repas par une indemnité en net a été rejetée le 12 mars dernier par la Commission des Finances et Affaires économiques du Sénat. Les partenaires sociaux (syndicats et représentants des employeurs) ont rappelé les avantages liés aux chèques-repas et ont particulièrement insisté sur la solution représentée par les chèques-repas électroniques. Les émetteurs de titres-repas se réjouissent de pouvoir continuer à déployer cette solution de motivation et restent à l’écoute des remarques et suggestions pour améliorer la qualité de leurs services.

Le dossier des titres-repas doit rester aux mains des partenaires sociaux

VIA, l’association qui regroupe les émetteurs de titres-repas en Belgique, s’étonne de la prise de position de Rik Daems et Etienne Schouppe en faveur d’un remplacement du dispositif actuel des titres-repas par une allocation en cash.

VIA rappelle que la décision de supprimer ou non le dispositif actuel des titres-repas relève avant tout des partenaires sociaux. Or, tant les syndicats que le patronat se sont prononcés pour le maintien des titres-repas, en faisant valoir que leur suppression représenterait un risque majeur pour l’économie belge.

Il est surtout surprenant de voir que les deux sénateurs fondent leurs arguments sur une étude menée par l’ASA (l’Agence pour la Simplification Administrative), alors que cette étude, qui porte comme titre « La généralisation des titres-repas électroniques » plaide en réalité pour un maintien du dispositif des titres-repas, à condition que l’on passe à une utilisation généralisée des titres-repas sous forme électronique. Elle décourage l’indemnité en nette qui présente plus de désavantages que la généralisation du chèque électronique.

L’ASA souligne que le titre-repas électronique, qui a été lancé en 2011 et qui correspond aujourd’hui à 40% du volume d’émission des titres-repas, répond aux deux principales préoccupations soulevées par certains politiciens. Le titre-repas électronique permet, en effet, de réduire drastiquement les coûts administratifs pour les commerçants et les entreprises, tout en réduisant à néant les risques de pertes et de vols pour les travailleurs.

VIA s’engage dans la facturation électronique

VIA a signé avec 20 autres fédérations le protocole en faveur de la facturation électronique, à l’initiative d’Olivier Chastel, Ministre de la simplification administrative.


VIA compte un membre de plus

VIA, Voucher Issuers Association, l’association des entreprises émettrices de titres prépayés, compte un membre de plus ! Monizze a rejoint les rangs de la fédération le 22 octobre 2013.

Eco-chèque : un soutien réel à l’économie verte

L’éco-chèque est un dispositif récent et apprécié en Belgique qui continue au fil des mois à se développer tant au niveau des entreprises qui le mettent en œuvre, du nombre d’utilisateurs, de la liste des produits et services autorisés (plus de 1.000 produits à ce jour) que de la liste des points de vente qui les acceptent. Ce dispositif s’inscrit dans une démarche long terme de dynamique éducative et de sensibilisation à l’égard de choix de consommation différents, écologiques, économiques et créateurs d’emplois verts.

En savoir plus

FED Ho.Re.Ca Wallonie soutient le maintien et la généralisation du système des titres-repas électroniques.

« Ramener vers le secteur Horeca le chiffre d’affaires qui lui échappe » reste une préoccupation constante de notre fédération professionnelle qui lutte surtout contre toutes les formes de concurrence déloyale. Aujourd’hui, la migration des titres-repas papier vers des titres-repas électroniques ainsi que la généralisation future de ce nouveau système contribuent également à la réalisation de cet objectif.

La suppression du titre-repas aurait des conséquences économiques et sociales

Bruxelles, le 22 Septembre 2013 – Dans une interview accordée au Nieuwsblad op Zondag, le vice-Premier ministre Johan Vande Lanotte affirme que la suppression des titres-repas serait un jeu d’enfant. Or, une telle suppression aurait des conséquences graves pour les travailleurs et les entreprises belges. Par ailleurs, elle entraînerait la disparition d’une injection garantie de 2 milliards d’euros dans l’économie belge et plus particulièrement dans le secteur de la distribution alimentaire et dans l’Horeca. Parallèlement, l’introduction réussie des titres-repas électroniques et la prolongation de la durée de validité sont les preuves suffisantes que les inconvénients du système papier auront bientôt disparu.